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Non-fini et flexibilité

Ανακοινώσεις/papers/articles

• Φατούρος, Δημήτρης Α.

Nous pouvons considérer la flexibilité, qualité étudiée tout particulièrement par l’architecture, comme l’un des traits déterminants de l’oeuvre d’art en général. L’examen de ce trait et sa comparaison avec le «non-fini», qui nous donne des remarques utiles pour une précision de la flexibilité et pour son importence en ce qui concerne les formes d’art futures, permet quelques observations plus définitives:a. La flexibilité n’est pas un état «non-fini»; elle n’est pas non plus l’association de plusieurs «non-finis». Elle exprime, elle aussi, tout comme d’autres catégories esthétiques, une oeuvre «ouverte».b. Si nous considérons que toute forme, sous laquelle apparaît une oeuvre dotée de flexibilité, comporte la possibilité et permet la prévision d’une autre oeuvre, alors chacune de ces formes, qui est en relation avec le support de base de l’oeuvre, se trouve dans un état «non-fini». Il s’agit toutefois d’un «non-fini» qui ne sera jamais achevé, d’un état particulier qui exprime la structure même de cette forme artistique.c. Toute forme rendue possible par la flexibilité n’est pas une forme non-finie mais une forme finie qui conserve les possibilités esthétiques du non-fini. Elle n’est pas une forme en évolution, mais un arrêt dans un mouvement circulaire, puisqu’elle dépend constamment d’un sujet de base, même très général, auquel elle se rapporte sans cesse. Les changements ne la transforment pas radicalement, et n’en modifient pas le sujet dominant (l’«oeuvre»); ils font paraître à tout instant les formes esthétiques d’un même objet, et ces formes (formes dans le temps) sont de valeur égale, complètes, mais aussi différentes entre elles.

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