Το κληρονομικόν έθιμον των Κανακάρηδων εν Δωδεκανήσω
Part of : Λαογραφία : δελτίον της Ελληνικής Λαογραφικής Εταιρείας ; No.ΚΗ, 1972, pages 161-174
Issue:
Pages:
161-174
Parallel Title:
La coutume héréditaire des «kanakaris» (héritiers) au Dodécanèse
Section Title:
Νεκρικά έθιμα
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Abstract:
Cette étude a été écrite en 1953, mais n’avait pas été publiée jusqu’à présent.Au début sont examinés l’étymologie et le sens commun du mot «kanakaris». A Carpathos et à Kassos, ce mot désigne plus particulièrement le fils aîné, riche en terres et, de ce fait, le premier du village. De même, le mot «kanakara» désigne la fille aînée, disposant d’une grande fortune (maison, vergers, champs, etc.)Quand et sous quelles circonstances ces «kanakaris» ont acquis leur fortune foncière, qui leur donne une place prépondérante dans le village, est le sujet principal de l’étude.L’auteur examine le statut successoral au Dodécanèse et aux Cyclades et mentionne Γ avis de Maurer, qui estime que la coutume des premiers-nés en Grèce est d’origine allemande, en d’autres termes des «francs» de Γ époque féodale.Aussi, pose-t-il la question: Pourqoi cette coutume étrangère s’est- elle imposée seulement dans certaines îles, alors qu’elle n’est pas connue dans le reste de la Grèce — soit Eubée, Crète, Chios, Mytilène, Chypre, Iles Ioniennes, où ont vécu aussi de puissants Ducs, Barons et Comtes?Aussi, P auteur penche vers l’opinion que cette coutume successorale provient des statuts familiaux de la Grèce antique et il cite le fils aîné «sauveur du foyer paternel», désigné à Sparte par le mot «estiopamon». A défaut de garçon, c’est la fille aînée qui est l’héritière.Enfin, à l’appui de sa thèse il dit que, ainsi qu’il a été prouvé ces dernières années, de multiples coutumes et traditions de la Grèce ancienne ont survécu jusqu’ à nos jours intacts et fort peu altérés.
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